L’armée burkinabè a promis lundi, de sévir contre certaines Forces de défense et de sécurité et contre certains VDP dont les mauvais comportements envers les populations, détériorent davantage dans certaines localités, la situation sécuritaire face à l’hydre terroriste.
Cette décision a été annoncée lundi soir à la télévision nationale par le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, Commandant du commandement des opérations du théâtre national, à la suite d’un Conseil supérieur de Défense nationale autour du président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Le lieutenant-colonel Bamouni a invité les populations à dénoncer ces comportements «aux antipodes» de la lutte anti-terroriste, à travers notamment les numéros verts : 10-10; 16 ; 17 et 80-00-11-45
La grande muette a aussi décrié les abandons de positions opérationnelles et de matériels par des FDS engagés contre le terrorisme, causant ainsi un renforcement des capacités logistiques des groupes terroristes.
Selon Yves Didier Bamouni, cette situation expose davantage les populations civiles, leurs biens et les autres unités de défense du territoire.
Il a indiqué que tout personnel projeté dans les opérations de sécurisation qui sans avoir épuisé ses moyens de combats, abandonner sa position, s’expose à des poursuites judiciaires et pénales.
Tout en reconnaissant «la complexité de la situation», le lieutenant-colonel a insisté sur «l’absolue nécessité pour les FDS de défendre fermement leurs positions respectives.
Agence d’information du Burkina